C'est une épreuve qui ne scelle pas le déclin d'une époque ou d'un être, mais, plus fondamentalement, une forme de passage initiatique, un face-à-face avec l'authenticité.
La fin du courage, c'est la confrontation avec le sens de la vie qui nous échappe, ou encore cette impossible maîtrise du temps. Mais aussi, par-delà la rencontre avec la finitude, l'éventuelle aptitude au temps long."
http://www.youtube.com/watch?v=TIjXvD5z5aU
RépondreSupprimer« On arrive tout nu
Un matin au portique,
Parmi tant d'étrangers,
On est un inconnu
on découvre la vie
Tout comme une Amérique
On a soif d'être vieux,
Avant d'avoir vécu
Et puis, on s'aperçoit
Que partir, ça sert à rien,
Et puis, on s'aperçoit
Que de rester, ça sert à rien,
Alors, on reste,
Alors, on reste, n'importe où.
On se trouve un matin,
On est deux, face à face,
On se trouve un matin
Deux dans le même lit,
On découvre l'amour,
On lui cède la place,
Mais il fait la valise
Avant qu'on ait compris
Et puis, on s'aperçoit
Que d'être deux, ça sert à rien,
Et puis, on s'aperçoit
Que d'être seul, ça sert à rien,
Alors on fait, alors on fait,
N'importe quoi !
On rencontre un matin
Quelqu'un qui nous ressemble,
Un qui est étranger,
Parmi ces étrangers,
On échange des mots,
Et quelques verres ensemble,
A cet instant, on croit
Que la vie va changer
Et puis, on s'aperçoit
Que de parler, ça sert à rien,
Et puis, on s'aperçoit
Que de se taire, ça sert à rien,
Alors on dit, alors on dit,
N'importe quoi.
On se trouve, un matin,
Tout nu devant sa glace,
Devant son ombre morte,
On est presque étranger,
On se retourne un peu,
Mais le passé nous glace
Et on s'étonne alors,
D'avoir tellement changé,
Et puis, on s'aperçoit
Que le passé, ça sert à rien,
Et puis, on s'aperçoit
Que l'avenir, ça sert à rien,
Alors, on meurt, alors, on meurt
N'importe quand ! »
Serge Lama au Portique. Bon pourquoi pas, il y a de la place en 401
RépondreSupprimer..." en 401 " ???
RépondreSupprimerLe Portique: faculté de philosophie de Strasbourg. 4ème étage, salles 401-402 et 403.
RépondreSupprimerah ! oui c 'est bien sûr :-) bel humour ! comme quoi la philo. peut aussi être...joyeuse
RépondreSupprimerMais ce n'est QUE la joie la philo. Va lire Spinoza !
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