dimanche, février 06, 2011

Cynthia Fleury " La fin du courage" Fayard 2010

" Chaque époque historique affronte, à un moment ou un autre, son seuil mélancolique. De même, chaque individu connaît cette phase d'épuisement et d'érosion de soi. Cette épreuve est celle de la fin du courage.

C'est une épreuve qui ne scelle pas le déclin d'une époque ou d'un être, mais, plus fondamentalement, une forme de passage initiatique, un face-à-face avec l'authenticité. 

La fin du courage, c'est la confrontation avec le sens de la vie qui nous échappe, ou encore cette impossible maîtrise du temps. Mais aussi, par-delà la rencontre avec la finitude, l'éventuelle aptitude au temps long."

6 commentaires:

  1. http://www.youtube.com/watch?v=TIjXvD5z5aU


    « On arrive tout nu
    Un matin au portique,
    Parmi tant d'étrangers,
    On est un inconnu
    on découvre la vie
    Tout comme une Amérique
    On a soif d'être vieux,
    Avant d'avoir vécu
    Et puis, on s'aperçoit
    Que partir, ça sert à rien,
    Et puis, on s'aperçoit
    Que de rester, ça sert à rien,
    Alors, on reste,
    Alors, on reste, n'importe où.
    On se trouve un matin,
    On est deux, face à face,
    On se trouve un matin
    Deux dans le même lit,
    On découvre l'amour,
    On lui cède la place,
    Mais il fait la valise
    Avant qu'on ait compris
    Et puis, on s'aperçoit
    Que d'être deux, ça sert à rien,
    Et puis, on s'aperçoit
    Que d'être seul, ça sert à rien,
    Alors on fait, alors on fait,
    N'importe quoi !
    On rencontre un matin
    Quelqu'un qui nous ressemble,
    Un qui est étranger,
    Parmi ces étrangers,
    On échange des mots,
    Et quelques verres ensemble,
    A cet instant, on croit
    Que la vie va changer
    Et puis, on s'aperçoit
    Que de parler, ça sert à rien,
    Et puis, on s'aperçoit
    Que de se taire, ça sert à rien,
    Alors on dit, alors on dit,
    N'importe quoi.
    On se trouve, un matin,
    Tout nu devant sa glace,
    Devant son ombre morte,
    On est presque étranger,
    On se retourne un peu,
    Mais le passé nous glace
    Et on s'étonne alors,
    D'avoir tellement changé,
    Et puis, on s'aperçoit
    Que le passé, ça sert à rien,
    Et puis, on s'aperçoit
    Que l'avenir, ça sert à rien,
    Alors, on meurt, alors, on meurt
    N'importe quand ! »

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  2. Serge Lama au Portique. Bon pourquoi pas, il y a de la place en 401

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  3. Le Portique: faculté de philosophie de Strasbourg. 4ème étage, salles 401-402 et 403.

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  4. ah ! oui c 'est bien sûr :-) bel humour ! comme quoi la philo. peut aussi être...joyeuse

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  5. Mais ce n'est QUE la joie la philo. Va lire Spinoza !

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