vendredi, février 27, 2009



Trois heures du matin, réveil habituel, un cycle de sommeil se termine, je sais que Sophie n’est plus dans son lit, qu’elle est loin, trop loin et que je ne peux l’atteindre. Alors je reprends un somnifère et je sombre dans le sommeil bienheureux des ignorants.
Quand j’ai croisé ton regard la première fois, je savais que tu m’étais destiné. L’instant était mal choisi, un deuil n’était pas achevé, il fallait attendre, mais j’avais compris ta présence et notre appartenance.
Savoir divertit mais ne sert à rien, ni à aider, ni à être heureux…


Crédit photo: S.B. - Fleckenstein - février 09

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire