vendredi, juin 25, 2010


Je me souviens un peu des ouvreuses de cinéma qui à l'entracte passaient dans les allées avec leurs paniers en osier remplies de sucreries alléchantes. J'avais de la monnaie dans mes poches, mais je n'osais pas leur parler, encore moins leur faire signe. Combien de fois ai-je répété " Une glace au chocolat" dans ma tête avant de renoncer à la prononcer. Je passais la deuxième partie du film a envier ceux qui avaient devant moi, osé.
Depuis quarante ans, j'écris des phrases dans ma tête que je ne prononce jamais.

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